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LE NOTAIRE, SOUPÇONNÉ DE "« manquement aux obligations […] déontologiques » DANS LE RÈGLEMENT D'UNE SUCCESSION, VOULAIT ABSOLUMENT ÊTRE "NOTAIRE HONIRAIRE" : LE CONSEIL D'ETAT LUI REFUSE CE TITRE HONORIFIQUE (Art. La Nouvelle République)
Le Conseil d’État rejette le pourvoi de l’ancien notaire
Publié le 23-01-2021 à 06:23
Selles-sur-Cher
Le Conseil d’État a rejeté le pourvoi de Maurice Malard, ancien notaire de Selles-sur-Cher entre 1981 et 2011, qui avait attaqué le procureur général près la cour d’appel d’Orléans pour lui avoir refusé en septembre 2017, le titre honorifique de notaire « honoraire » (lire NR du 22 avril 2020)
Pour rappel, ce titre peut être accordé aux notaires « qui ont exercé leurs fonctions pendant au moins vingt ans », selon les textes. Mais son octroi « ne constitue pas un droit pour les postulants ». Les procureurs généraux disposent d’un « large pouvoir d’appréciation » en la matière. Maurice Malard avait déjà été débouté par le tribunal administratif d’Orléans en novembre 2018, puis par la cour administrative d’appel de Nantes en mars 2020.
Devant le Conseil d’État, l’ancien notaire maintenait que la cour administrative d’appel avait commis une « erreur de droit » en exerçant un « contrôle limité » sur « l’erreur manifeste d’appréciation » du procureur général.
« Aucun de ces moyens n’est de nature à permettre l’admission du pourvoi », tranche la plus haute juridiction administrative française. L’arrêt de la cour administrative d’appel de Nantes est donc à présent définitif.
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https://m-lanouvellerepublique-fr.cdn.ampproject.org/v/s/m.lanouvellerepublique.fr/indre%252Fl-ex-notaire-de-selles-sur-cher-perd-son-proces?amp_js_v=a6&_gsa=1&usqp=mq331AQHKAFQArABIA%3D%3D#aoh=16125863133662&referrer=https%3A%2F%2Fwww.google.com&_tf=Source%C2%A0%3A%20%251%24s&share=https%3A%2F%2Fwww.lanouvellerepublique.fr%2Findre%2Fl-ex-notaire-de-selles-sur-cher-perd-son-proces
L’ex-notaire de Selles-sur-Cher perd son procès
Publié le 22-04-2020 à 06:25
Mis à jour le 22-04-2020 à 06:25
Cour administrative
d’appel de Nantes
La cour administrative d’appel de Nantes a rejeté la requête du notaire de Selles-sur-Cher entre 1981 et 2011. Il avait attaqué le procureur général près la cour d’appel d’Orléans pour lui avoir refusé en septembre 2017 le titre de notaire « honoraire ».
Pour rappel, ce titre peut être accordé aux notaires « qui ont exercé leurs fonctions pendant au moins vingt ans », selon les textes. Mais son octroi « ne constitue pas un droit pour les postulants », rappelle la cour de Nantes : les procureurs généraux disposent d’un « large pouvoir d’appréciation » en la matière.
Le requérant – qui avait déjà été débouté par le tribunal administratif d’Orléans en novembre 2018 – maintenait dans son cas que les faits qui lui étaient reprochés étaient « matériellement inexacts ». « La décision [du procureur général] est entachée d’une erreur manifeste d’appréciation », soutenait son avocat.
Reste que le parquet général s’était appuyé sur les « avis défavorables » du conseil régional des notaires de la cour d’appel d’Orléans et de la chambre départementale des notaires de Loir-et-Cher, observent les juges nantais. Sa décision était motivée par un « manquement aux obligations […] déontologiques » du demandeur.
Un appartement « sous-évalué »
Cet homme de loi « avait pris en charge […] le règlement de la succession d’une personne âgée décédée, propriétaire d’un appartement de 87 m2 à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), que son héritier a vendu […] à une SCI constituée notamment de deux fils du notaire, pour un montant de 150.000 € », expliquent les magistrats. Ce bien avait donc été « sous-évalué » et vendu à une somme « très nettement inférieure à celle à laquelle le vendeur aurait pu prétendre », avait déjà dit à ce sujet le tribunal administratif d’Orléans.
« À la date de cette vente [le 11 septembre 2004], le règlement de la succession de la personne décédée n’était pas clos », et le notaire de Selles-sur-Cher « restait donc le conseil de son héritier », appuie la cour administrative d’appel de Nantes. « Par ailleurs, il ne pouvait ignorer le projet de vente […] dès lors que des courriers destinés à l’un de ses fils […] ont été adressés à son office notarial et confiés à ses bons soins en 2003 et 2004. »
Les juges nantais relèvent enfin qu’une procédure disciplinaire avait été « envisagée » en 2014 par le conseil supérieur du notariat, mais qu’il y avait « renoncé » en raison de la cessation d’activité de l’intéressé.
« Il résulte d’un rapport circonstancié […] reposant sur des éléments de comparaison précis […] que la vente de l’appartement est intervenue à un prix nettement sous-évalué », appuie la cour administrative d’appel de Nantes.
La vente gérée par un notaire « ami »
« La seule circonstance que […] le vendeur ait estimé à 150.000 € ce bien n’est pas de nature à lever l’obligation de conseil qui pesait alors sur le notaire, souligne-t-elle. La circonstance que ce dernier n’ait pas reçu l’acte de vente en sa qualité de notaire, mais que cela ait été fait par un confrère et ami, est sans incidence. »
Le refus du procureur général près la cour d’appel d’Orléans de lui accorder le titre de notaire « honoraire » n’est donc pas une « sanction disciplinaire déguisée », comme le soutenait le notaire retraité de Selles-sur-Cher.
TOUJOURS "L'ABUS DE FAIBLESSE". ÇA FAIT VRAIMENT BEAUCOUP ! : "soupçonné par le parquet de détournements de fonds au détriment de personnes vulnérables."
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Côtes-d’Armor. Le notaire mis en examen est suspendu provisoirement de ses fonctions
Le juge des référés du tribunal judiciaire de Saint-Brieuc a décidé de suspendre un notaire de ses fonctions. Il est soupçonné par le parquet de détournements de fonds au détriment de personnes vulnérables.
Un notaire de 49 ans a été suspendu de ses fonctions par le tribunal judiciaire de Saint-Brieuc.
Un notaire de 49 ans a été suspendu de ses fonctions par le tribunal judiciaire de Saint-Brieuc. | ARCHIVES OUEST-FRANCE.
Ouest-France Thibaud GRASLAND.
Publié le 04/02/2021 à 15h34
Le juge des référés du tribunal judiciaire de Saint-Brieuc a rendu sa décision ce jeudi 4 février. Il a décidé de suspendre provisoirement un notaire de ses fonctions à la demande du Procureur de la République. Ce notaire de la région briochine, âgé de 49 ans, a été mis en examen début octobre 2020 pour des détournements de fonds au détriment de personnes vulnérables. La juge d’instruction enquête sur des acquisitions de biens immobiliers et des mouvements financiers suspects sur les comptes de ses clients, dont l’un réside en Ehpad.
Le notaire va faire appel
Cette affaire a connu de nombreux rebondissements ces dernières semaines. Le parquet avait requis le placement en détention provisoire du notaire. La justice pénale avait finalement tranché en faveur d’un contrôle judiciaire avec interdiction d’exercer. Mais le notaire avait fait appel. La chambre de l’instruction de la cour d’appel de Rennes a levé l’interdiction d’exercer au mois de novembre.
Le Procureur de la République a donc choisi cette procédure, peu banale, du référé devant le tribunal judiciaire pour réclamer la suspension du notaire. L’audience s’est déroulée le 21 janvier. Cette action devant la justice civile permise par une ordonnance du 28 juin 1945 signée par Charles de Gaulle, « si des inscriptions ou vérifications ont laissé apparaître des risques pour les fonds, effets ou valeurs qui sont confiés à l’officier public ou ministériel à raison de ses fonctions ». Cette suspension prononcée ce jeudi prend effet immédiatement. La défense annonce déjà son intention de la contester devant le Premier président de la cour d’appel de Rennes.
ENCORE UN "ABUS DE FAIBLESSE" ? ! : "L'acheteur est un proche de ce notaire. Ils se connaissent et travaillent ensemble depuis 2003. Les deux hommes auraient, selon les écoutes téléphoniques, volontairement sous-évalué le bien, alors que le vendeur n'avait plus toute sa tête."
https://www-francebleu-fr.cdn.ampproject.org/v/s/www.francebleu.fr/amp/infos/faits-divers-justice/un-notaire-devant-la-justice-a-nantes-pour-abus-de-faiblesse-sur-personne-agee-1612290549?amp_js_v=a6&_gsa=1&usqp=mq331AQHKAFQArABIA%3D%3D#aoh=16125840673343&referrer=https%3A%2F%2Fwww.google.com&_tf=Source%C2%A0%3A%20%251%24s&share=https%3A%2F%2Fwww.francebleu.fr%2Finfos%2Ffaits-divers-justice%2Fun-notaire-devant-la-justice-a-nantes-pour-abus-de-faiblesse-sur-personne-agee-1612290549
Faits divers - Justice
Un notaire devant la justice à Nantes pour abus de faiblesse sur personne âgée
Mardi 2 février 2021 à 19:36 - Par Nina Valette, France Bleu Loire Océan, France Bleu
Nantes
Le procès pour blanchiment d'argent, recel, mais aussi abus de faiblesse s'est ouvert ce lundi au Tribunal judiciaire de Nantes. Dans cette affaire, une dizaine de prévenus au total sont soupçonnés ainsi qu'un notaire après la vente sous-évaluée d'un appartement.
Un procès commence ce lundi à Nantes au Tribunal judiciaire. Sont concernés dans cette affaire, une dizaine de prévenus soupçonnés de blanchiment d'argent, de recel mais aussi d'abus de faiblesse. Des faits qui se sont déroulés entre 2008 et 2012.
Vous n'avez pas senti l'odeur d'urine ? - Le Président du Tribunal
En 2012, un notaire nantais est chargé d'une vente immobilière. Celle d'un T4, rue d'Alger, à 200 mètres du Pont Anne-de-Bretagne. Une transaction d'une valeur de 100.000 euros alors que l'appartement est évalué à 250.000 euros par France Domaine.
L'acheteur est un proche de ce notaire. Ils se connaissent et travaillent ensemble depuis 2003. Les deux hommes auraient, selon les écoutes téléphoniques, volontairement sous-évalué le bien, alors que le vendeur n'avait plus toute sa tête. "Le pépé de 90 ans, à 100 mille euros au lieu de 250 mille", insiste l'acheteur au téléphone avec son notaire d'ami.
L'acheteur explique qu'il savait que l'appartement était sous-estimé. "C'est mon objectif, acheter pour pouvoir faire un bénéfice, sinon il n'y a pas d’intérêt". Dans cette affaire, le banquier, à l'origine du prêt, avait alerté sur le prix anormalement bas. "Si ça ne marche pas, va vers une autre banque, je connais quelqu'un", lance le notaire dans un échange.
Pour l'acheteur, cet appartement ne valait pas 250.000 euros, car les travaux étaient nombreux. De plus, le locataire qui occupe les lieux à l'époque, était visiblement un mauvais payeur.
Une santé en déclin
Dans ce procès, toute la question est de savoir si les deux hommes avaient conscience de l'état de santé de l'ancien chirurgien, hospitalisé au CHU de Nantes pour démence quelques semaines après la signature du compromis de vente.
D'après certains témoignages, l'homme avait quelques problèmes pour convertir les euros et les francs. Son neveu, évoque dans son témoignage, des pertes d'équilibre chez le vieil homme. Les voisins parlent alors d'un homme négligé depuis le décès de sa femme dix ans plus tôt.
"Il y avait une odeur de squat, qui ne donnait pas envie de s'installer", raconte une voisine. "Comment n'avez vous pas senti l'urine lors de vos trois visites dans son salon, alors que les voisins la sentaient sur le palier?", questionne le Président.
Une question qui reste sans réponse du côté de l'acheteur. "Ça ne m'a pas alerté sur ses capacités", répond le notaire, qui n'aura pas d'autre explication. Un notaire qui dit être très affecté par cette affaire : "Depuis je ne traite plus les affaires de mes amis. Et je demande systématiquement un certificat médical avant une vente."