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22 décembre 2014 1 22 /12 /décembre /2014 15:10

 

1412011601 VOGEL NOTAIRE DEBOUTLE MAIL DU 19 DECEMBRE DU PRESIDENT DU CSN A TOUS LES NOTAIRES

Un correspondant, diplômé notaire empêché d'exercer sa profession, nous demande de publier ce mail du 19 décembre par le président du CSN à tous les notaires :

« Bonjour,
Vous trouverez ci-dessous, in extenso, le mail que Pierre-Luc VOGEL, président du Conseil Supérieur du Notariat (CSN) vient de transmettre à toutes les études de notaires de France.
Je vous remercie de lui donner le plus d'écho possible et d'attirer l'attention du public et de vos proches sur cette situation.
Le CSN est en train de manoeuvrer en coulisses pour vider le projet de loi Macron de sa substance.
Deux objectifs :

. empêcher l'installation de davantage de notaires sous l'égide d'une autorité indépendante (engagements de la profession pour 2012 : 12000 notaires, ils sont 8600 à ce jour) ;

. empêcher qu'une autorité indépendante opère une refonte du tarif, bien trop avantageux pour la profession à l'heure actuelle.

L'objectif principal du notariat est que la chancellerie, partenaire de longue date, conserve toutes ses prérogatives sur ces deux sujets.
Face à ces
velléités parfaitement contraires à l'intérêt général, ni les français ni les notaires assistants (salariés diplômés notaires) n'ont de porte-voix !
Cette grande réforme républicaine, 60 ans de rapports la préconisent !
Merci pour votre aide.
Bien cordialement,
… Diplômé notaire »


« De : Pierre-Luc VOGEL [mailto:president.vogel@notaires.fr] 
Envoyé : vendredi 19 décembre 2014 16:19
À : ...
Objet : Projet de loi MACRON : action auprès des parlementaires
Mes chers confrères,
Avec l’adoption par le conseil des ministres du projet de loi sur la croissance et l’activité présenté par Monsieur MACRON, le jour même de notre manifestation massive, unitaire et solidaire, s’achève la première phase d’une lutte particulièrement âpre qui va se poursuivre désormais devant la représentation nationale.
Retenons de cette période ardente aussi bien qu’inquiétante et qui a mobilisé nos énergies des éléments néanmoins positifs.
En premier lieu, la démonstration de notre pugnacité à laquelle les pouvoirs publics ne s’attendaient pas. Le rassemblement du 17 septembre et le défilé du 10 décembre resteront les moments les plus forts de notre engagement au service de nos concitoyens. Elle était d’autant plus nécessaire que
nous avons dû faire face à des attaques répétées, organisées, et pernicieuses. Il demeurera stupéfiant que des ministères se livrent ainsi délibérément à une déstabilisation d’une profession qui plus est intimement liée à l’État.
En second lieu, nous avons préservé, non sans combat, le périmètre de l’authenticité et le droit de présentation c’est-à-dire les deux fondamentaux de notre statut.
Mais
il reste dans le projet gouvernemental des dispositions, inspirées par le dogme, défendues avec hargne qui mettent en péril l’équilibre de nos structures. Ces dispositions traitent des conditions d’accès et d’installation, du tarifet des sociétés d’exercice.
Nos interlocuteurs ont changé. Il ne s’agit plus de négocier avec un ministre et ses collaborateurs, heureux de répondre aux exigences de Bruxelles dont ils partagent les options. Il s’agit maintenant de convaincre la représentation nationale du bien fondé de nos arguments et des dangers du texte gouvernemental pour notre système de droit, pour la survie de nos offices et pour l’emploi de nos collaborateurs.
Pour ce faire, nous pourrons prendre appui sur les très sévères mises en garde du Conseil d’État que
le gouvernement, pris par l’urgence d’un calendrier imposé par Bruxelles, n’a pas pris en compte. Or, la haute juridiction pointe à plusieurs reprises les risques d’inconstitutionnalité du projet du ministère de l’économie.
Par ailleurs, le rapport rédigé par la commission dite UNTERMAIER, s’il suit pour partie les mêmes pentes que le texte du gouvernement, prend néanmoins avec ce dernier des distances utiles à nos thèses. Il faudra bien entendu saisir dans certaines propositions de cette commission autant d’opportunités pour améliorer le projet.
En réalité, des contacts que j’ai pu avoir ces derniers jours,
il apparaît clairement que le texte adopté par le conseil des ministres ne restera pas en l’état.
Il nous appartient désormais, par les contacts répétés que chacun d’entre nous pourra avoir avec les parlementaires et avec l’ensemble des élus, d’obtenir de nouvelles avancées tant en matière tarifaire que dans le domaine de l’installation.
Un kit parlementaire a été fourni aux Présidents des instances locales qui coordonneront au niveau des Chambres les rendez-vous pris par chacun d’entre vous avec les parlementaires. Vous pourriez également vous rendre à ces entretiens accompagnés de collaborateurs pour demander un courrier d’engagement de votre élu.
Par ailleurs, les Présidents des instances organiseront, avec les représentants des autres professions juridiques, des
actions de lobbying ciblées auprès des 70 membres de la commission spéciale en charge de l’examen du projet MACRON.
Ce kit sera complété dans les jours qui viennent par
des propositions d’amendements pour permettre à chacun de jouer son rôle de conviction.
Mais il faudra le faire dans les meilleurs délais car le délai limite de dépôt des amendements a été fixé au 8 janvier à 17 H 00.
Par ailleurs,
d’autres actions de sensibilisation du public devront être déployées. Je reviendrai vers vous très bientôt pour vous les détailler.
Je vous remercie une fois encore de votre remarquable mobilisation. Elle est à l’égal de notre détermination.
Bien confraternellement,
Pierre-Luc VOGEL »

 

Tout est vraiment mis en œuvre pour « détricoter » et réduire à néant le projet de loi Macron !

 

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commentaires

N
Me de Ricaud, désolé de ne pas donner mon vrai nom, mais je pense que les CSN et chambres briseraient facilement un jeune notaire comme moi sans relation.<br /> A partir du moment où je n'insulte pas ni ne trolle, je pense que l'anonymat ne révèle pas de la lâcheté.<br /> Ce que je veux vous dire, c'est pas que je suis quelqu'un de méritant, sûrement moins que vous, c'est que je sais où je le situe dans l'échelle du notariat au niveau financier, ( par le classement<br /> que nous donne la chambre, et par le tableau de la caisse de retraite). Et je connais beaucoup plus de notaires très aisés que des notaires qui crèvent de faim. Je suis maĺ à l'aise qu'on manifeste<br /> comme si on était les ouvriers de chez florange. Il y a un vrai problème d'ouverture dans la profession.<br /> Un jeune comme vous qui travaille beaucoup sans gagner beaucoup, vous n'avez rien à voir avec tous ceux qui font travailler dix notaires assistants et empochent sans doute un millions par an. Votre<br /> ennemi ne devrait pas être macron, mais tous ceux qui sont responsables de ce système. Macron n'a peut être pas les bonnes solutions mais son diagnostic est correct.
Répondre
T
@DNEAC : Vous ne l'avez peut-être pas compris, mais je n'interviens pas sur ce blog - en mon nom - pour plaire à ceux qui le lisent... Je ne suis pas un homme politique en campagne... Je dis ce que<br /> je pense, sincèrement, et ce faisant je ne méprise personne.<br /> <br /> En revanche, il est certain que j'ai une assez faible considération pour les esprits naïfs qui pensent que la liberté d'installation est compatible avec le statut d'officier public ministériel.<br /> <br /> Vous m'excuser donc d'avoir une opinion et d'oser la partager sur ce blog par essence hostile (bien qu'administré de manière intègre) !<br /> <br /> Je vous souhaite malgré très honnêtement de trouver rapidement du travail. Je comprends réellement votre désarrois. Mais si votre quête de travail (à vous et à d'autres, naturellement) doit passer<br /> par l'instauration d'une liberté d'installation, permettez-moi un conseil : sollicitez dès à présent votre équivalence pour le CAP d'avocat (avec votre diplôme de notaire et 8 années d'expérience<br /> minimum, de mémoire, vous y avez droit) et vous serez ainsi déjà installé comme avocat et aux premières loges lorsque le notariat disparaîtra, dans les 1ères années qui suivront la liberté<br /> d'installation...<br /> <br /> @Notaire lucide : J'apprécie d'échanger avec vous et réaffirme une nouvelle fois ne pas être personnellement opposé - bien au contraire - à une augmentation très sensible du nombre des notaires<br /> titulaires ou associés (+2000 ? + 5000 ?).<br /> <br /> C'est contre la liberté d'installation que je milite et uniquement contre cela, convaincu que je suis que cette pseudo-liberté (il faudra être bien riche pour pouvoir créer son étude !) n'est qu'un<br /> moyen détourné pour détruire le notariat en quelques années.<br /> <br /> Quant au débat sur les chiffres, j'avoue ne pas avoir votre expérience (voilà plusieurs mois que je suis installé et travaille sans gagner un sou, toutes mes économies personnelles étant consacrées<br /> au paiement des frais de fonctionnement et salaires de mes deux collaboratrices...) ni les connaissances économiques suffisantes pour donner un avis précis.<br /> <br /> Les seuls exemples de notaires installés que je connais ne génèrent pas du tout un tel bénéfice par rapport au chiffre d'affaires (vous annoncez 40% quand les exemples que j'ai pu étudier tournent<br /> plutôt autour de 20%... Mais tant mieux pour vous, c'est la preuve de la performance de votre étude !) Je m'en remets donc à votre analyse, sans jugement critique.<br /> <br /> Une question cependant : Pourquoi n'indiquez-vous pas votre identité et votre lieu de résidence ? Si cela vous rebute, communiquez-moi alors vos coordonnées par mail (vous n'aurez aucune difficulté<br /> à trouver les miennes...) afin que je vous contacte.<br /> <br /> @ avocats notaires : Je répondrais cependant que 4000 habitants par notaire serait un seuil peut-être viable dans les grandes villes, mais certainement pas dans les campagnes et autres zones<br /> géographiques sinistrées !<br /> <br /> Mais la détermination d'un tel critère, couplé à un 2ème critère tiré de la vivacité économique du lieu de résidence du notaire, serait probablement une bonne solution.<br /> <br /> @ notaire assistant : Une fois de plus, nous sommes d'accord sur l'essentiel. Et c'est encore à notre génération de payer les erreurs de la précédente... Mais dans quelle proportion ?
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N
Bonjour à tous.<br /> Tout d'abord, je tiens à remercier Notaire lucide car les Notaires en place qui tiennent ce genre de discours ne sont pas nombreux.<br /> <br /> A part ça, quand je parlais de numerus clausus, je faisais bien sur allusion à la limitation-réglementation de l'installation qui crée une espèce d'effet numerus clausus alors qu'en principe, ce<br /> goulot d'étranglement a lieu avant l'obtention du diplôme.<br /> Je ne suis personnellement pas favorable à une liberté absolument totale d'installation mais justement à une réglementation par l'instauration d'un numerus clausus (par le biais d'un concours avant<br /> l'entrée en M2 ou une suppression d'un certain nombre de M2, ou des M2 ne pouvant vraiment accueillir que 10 ou 15 étudiants).<br /> Mais une fois ce point établi, il reste tous les Notaires deja diplômés (qu'on ne va pas renvoyer passer un concours : quand on a créé Pcem, on n'a pas renvoyé à la fac tous les médecins déjà<br /> diplomés) et tous les nouveaux qui vont arriver (même en instaurant un numerus clausus, on ne va pas non plus totalement couper les vannes pendant X années).<br /> Et pour régler ce probleme, il faut faire un effort et un très gros effort.<br /> D'abord créer beaucoup beaucoup de nouvelles Études, pas juste quelques malheureuses dizaines.<br /> Et bien sur "inciter très fortement" les Notaires en place, avec véritables sanctions à la clé à associer, quitte à associer "minoritaire".<br /> Enfin, faire tout cela dans des délais très très courts.
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N
Encore une fois, c est juste un échange respectueux, parceque je suis sur que dans votre comportement professionnel, vous faites honneur à la profession, c'est rarement les créateurs qui ne sont<br /> pas présents à l'étude, tout en gagnant des fortunes.<br /> Simplement raisonnons sur le chiffre d'affaire, dans ma scp, un chiffre d'affaire de 500000 par notaire me procure un bénéfice net de 200000€ par an, je n'ai d'ailleurs pas atteint ce chiffre ces<br /> dernières années.<br /> Je pense qu'on est tous d'accord pour dire que 200000€ est un revenu énorme.<br /> Quand le notariat réalise un ca de 7 milliards d'euros, ça veut dire qu'il y aurait la place pour 14000 notaires plus riches que moi.<br /> Je suis d'accord avec vous sur la méthode, plutôt encourager l'association que la libre installation.<br /> Mais on est parti sur une stratégie du mensonge, on ne parle que des quelques notaires qui crèvent de faim, c'est tout simplement impossible : je gagne au moins 12000€ par mois, et je suis en<br /> classe 3 pour les cotisations retraites, (il y a 8 classes et la classe 1 est la plus basse)<br /> Donc admettons au moins qu'on gagne beaucoup d argent, (je ne parle pas pour vous, je sais que pour les créateurs c'est difficile, mais vous êtes des exceptions)<br /> Et admettons aussi que la plupart des notaires qui gagnent des sous réalisent leur ca en faisant travailler des diplômés notaires à leur place.<br /> Ce que j'arrive pas à comprendre, c'est que des gens aussi méritants que vous cautionnent le comportement de la profession. Leurs discours sont de la,propagande pour les français mais aussi pour le<br /> notaire de base
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A
<br /> <br /> Sur la base de ces paramètres, la liberté d'installation pourrait très bien être mise en oeuvre sur le seul critère, objectif, d'un notaire pour 4.000 habitants, soit un total de 16.000 notaires<br /> en France. Mais  ce serait manifestement trop simple pour notre personnel politique, fondamentalement "immobiliste".<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
D
Bonne année à tous. J'espère que cette année m'apportera un travail!!!<br /> <br /> Merci à vous "notaire lucide".<br /> Heureusement qu"il existe des notaires comme vous, honnête et sincère et pragmatique.<br /> <br /> Merci à vous pour cette sincérité.<br /> <br /> Pour répondre à Me DE RICAUD, aucun des notaires décrits dans mon expérience professionnelle n'était proche de la retraite.<br /> <br /> Je vous trouve assez médisant, moqueur et donneur de leçons.<br /> Nous, nous ne faisons que décrire notre parcours, ce que nous avons vécu et forcément nos ressentiments, n'exprimez-vous pas les vôtres?<br /> <br /> Alors que vous, vous vous permettez d'exprimer sans cesse des jugements de valeur sur chacun des commentaires de ce blog ( faisant ressortir une certaine amertume) accompagnés de réflexions<br /> cyniques, mais dans quel but? Je me demande bien. Cela n'apporte rien aux échanges présents sur ce blog. Essayez de nous soutenir un peu, ou tout du moins essayer de nous comprendre au lieu de nous<br /> descendre sans arrêt, ce n'est vraiment pas correct.<br /> Et vous n'avez pas le monopole du "savoir-être notaire".<br /> <br /> Toute ce que je souhaite c'est travailler car depuis quelques temps cela devient difficile, et pouvoir avoir la chance de m'installer, car je pense, sans aucune prétention, le mériter.<br /> Et tout cela sans aucune rancoeur, amertume ou autre sentiment négatif.
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T
@ notaire lucide : mais je n'ai jamais dit que je n'étais pas d'accord avec ce raisonnement !<br /> <br /> Je plaide simplement pour le maintien d'une installation réglementée, seul moyen de garantir le statut d'officier public ministériel au coeur de notre mission de service public et à même de sauver<br /> le maillage territorial, et donc... la proximité du notaire avec ses clients !<br /> <br /> Quant aux chiffres d'affaires et aux revenus des notaires, si vous relisez mes précédentes contributions sur ce blog, j'ai déjà indiqué être favorable :<br /> <br /> - À la mise en place d'un système de péréquation permettant de financer la survie des études fragiles du fait de leur emplacement géographique (campagnes ou zones à l'activité économique sinistrée)<br /> avec les gains excédentaires réalisés - le plus souvent par des études urbaines - sur les actes les plus rentables.<br /> <br /> - À l'incitation à l'association des notaires ayant atteint un certain chiffre d'affaire (pourquoi pas 500.000€, même s'il me semble que ce chiffre serait trop faible pour garantir le remboursement<br /> de l'investissement - la fameuse "rémunération du capital" - et des revenus d'activité suffisants en période de crise. En effet, n'oublions pas que notre activité est tout sauf linéaire, et que si<br /> le chiffre diminue de moitié d'une année sur l'autre, le notaire serait alors forcé de déposer le bilan, sauf à licencier massivement au premier signe d'un début de crise...)<br /> <br /> Je parle d'incitation parce que l'on ne peut concevoir d'imposer à un professionnel une association. En revanche, dès lors que les critères objectifs sont réunis et que le notaire ne s'associe pas,<br /> un création-sanction pourrait alors être décidée sur la même commune par la Chancellerie. Croyez-moi, convenablement mise en œuvre, une telle méthode porterait ses fruits !!!<br /> <br /> Ceci couplé à une augmentation sensible des créations annuelles d'offices notariaux (par exemple 50 au lieu des 15 actuels, et ce pendant une dizaine d'année), ainsi qu'à une régulation du nombre<br /> des nouveaux diplômes, et tous les problèmes seraient résolus, le tout en maintenant le service public du notariat, son maillage territorial et en favorisant le renouvellement du corps des notaires<br /> par l'accès des "jeunes" à la profession.<br /> <br /> Au lieu de cela, vers quoi s'oriente le Gouvernement ? Une mise à mort pure et simple du notariat :<br /> <br /> Si la réforme passe en l'état, toute l'activité et le chiffre d'affaires du notariat vont progressivement se concentrer entre les mains de grosses structures, dont les vrais "patrons" (qui seront<br /> des actionnaires, en lieu et place des associés actuels) seront encore plus invisibles et inaccessibles que certains notaires d'aujourd'hui.<br /> <br /> Les petites structures disparaîtront progressivement, ou ne seront pas à même d'assurer un vrai service de qualité face à la puissance financière et technique des grosses structures, et les<br /> campagnes et autres banlieues se videront progressivement de leurs notaires.<br /> <br /> Quant aux "jeunes", candidats à la création... je leur souhaite bien du courage, sauf éventuellement à disposer d'une fortune personnelle importante et de réseaux familiaux puissants !!!<br /> <br /> Ça me semble tellement évident que je m'étonne chaque jour en lisant ces quelques jeunes diplômés qui ne perçoivent pas le piège, ou font mine de ne pas le percevoir (car ils sont loin d'être<br /> idiots !) : la liberté n'est jamais favorable aux plus petits, aux plus faibles, aux plus jeunes...<br /> <br /> La liberté, au fond, n'est-ce pas d'ailleurs la loi de la nature ?
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N
Tout le monde respecte votre parcours, et moi le premier puisque j'ai accédé à la fonction en rachetant des parts.<br /> Je trouve juste que le débat doit devenir plus pragmatique.<br /> Le nombre des diplômés notaires a doublé de 2005à 2012, le nombre de notaire n'a pas augmenté proportionnellement.<br /> Le gâteau peut être partagé plus équitablement.<br /> Je ne me reconnais pas dans les postions radicales de la profession. Quand je parle de 5000 nouveaux notaires associes ou individuels ( et pas salariés) je suis sérieux.<br /> Faites le calcul, appliquer votre propre chiffre d'affaire au chiffre global de la profession et réfléchissez combien de notaires comme vous pourrez vivre.<br /> Le notariat est un beau métier, et je suis heureux de bien gagner la vie, mais je suis sur qu'il y a de la place pour beaucoup plus et notaires, si ceux qui gagnent 500 acceptent de gagner 150. Je<br /> parle pas de détruire la profession ni l'emploi, juste d'évoluer.
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A
<br /> <br /> Vous avez raison : un chiffre d'affaires de 500.000 euros par notaire permet de rester au contact de ses clients, de faire un excellent travail, et de se rémunérer correctement. Ce serait une<br /> bonne norme.<br /> <br /> <br /> <br />
T
Et accessoirement, vous n'ignorez pas ce qui se discute en ce moment concernant les médecins ? On entend beaucoup parler de la généralisation du 1/3 payant, mais ce n'est qu'un point parmi d'autres<br /> du projet de loi...<br /> <br /> Un des autres points importants de ce projet est de renforcer le pouvoir des agences régionales de santé (ARS) afin de réglementer et d'administrer la santé en portant atteinte à... la liberté<br /> d'installation des jeunes médecins !!!<br /> <br /> En d'autres termes, le Gouvernement veut imposer aux médecins ce qu'il veut parallèlement retirer aux notaires...<br /> <br /> Au final, donc, pour cette autre profession remplissant une mission sociale - on pourrait presque dire de service public, ce qui justifie que l'on fasse un parallèle avec le notariat - le système<br /> optimal serait donc :<br /> <br /> 1°/ La réglementation de l'installation pour éviter les déserts médicaux ;<br /> 2°/ Le maintien d'un numerus clausus basé sur le recrutement d'un nombre déterminé d'étudiants sur concours ;<br /> 3°/ Et de surcroit, une tarification des prestations (sur la base de remboursement de l'Assurance maladie pour les médecins conventionnés en secteur 1).<br /> <br /> CE QUI SERAIT BON POUR LA MEDECINE SERAIT DONC MAUVAIS POUR LE NOTARIAT... SURPRENANT, NON ?<br /> <br /> Je le dis et redis franchement : MAIS DE QUI SE MOQUE-T-ON ?
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T
@ Diplômé notaire : je ne comprends pas votre réaction ni n'entends rien à votre "argumentaire", je suis désolé.<br /> <br /> En effet, vous vous contredisez totalement :<br /> <br /> 1/ Vous prenez en exemple les médecins, profession justement la plus emblématique s'il en est de l'existence... d'un numerus clausus !!!<br /> <br /> 2/ Vous affirmez que je retournerais ma veste au prétexte que je suis parvenu à m'installer (en gagnant le concours des créations) et trouvez cela scandaleux, alors que mon raisonnement n'est pas<br /> basé sur la sauvegarde de mes intérêts personnels mais bien sur la survie à moyen terme de tout ce qui fait notre profession. Mais immédiatement après, vous reconnaissez que l'idée de réguler le<br /> nombre des nouveaux diplômés est bonne mais ne devrait trouver application qu'après... votre propre installation !<br /> <br /> Nous ne sommes manifestement vous et moi pas animés par les mêmes préoccupations ! Belle mentalité...
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D
Comment peut on dire que l'on forme trop de diplômes notaires en leur faisant croire qu'ils finiront notaires. Je trouve ça tout bonnement obérant !<br /> Trouveriez vous normal alors qu'un médecin ne puisse pas exercer le métier pour lequel il a été formé et qu'il soit employé comme infirmière dans un hôpital?<br /> A dévaloriser le diplôme qu'il délivre et les diplômés qu'il a formé, le notariat continue de creuser chaque jour un peu plus sa tombe ...<br /> <br /> Il s'agit d'une énorme anomalie intellectuelle que de tenir un tel raisonnement, un non sens. Au lieu de répandre de telles absurdités, il faut revoir sérieusement le système de formation afin de<br /> permettre aux diplômés de s'installer puis ensuite réguler le flux de diplômés en fonction des besoins.<br /> <br /> Comment auriez vous réagi si à 45 ans vous étiez diplômés, encore salariés, et sans perspective d'installation? Il est aisé de retourner sa veste ... s'agit il d'une peur de l'ouverture ou juste de<br /> vouloir coute que coute maintenir les blocages pour conserver une position avantageuse et glorieuse?
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T
Je suis bien d'accord avec vous sur un point : on forme trop de diplômés notaires, ou tout au moins on les forme en leur faisant trop croire qu'ils finiront notaires. La profession ne peut pas<br /> absorber tous ces diplômés, ce d'autant plus que l'on continue - à juste titre - à former des clercs.<br /> <br /> Comme vous l'évoquer, la question fondamentale est celle du numerus clausus.<br /> <br /> Contrairement à une idée largement répandue, il n'y a pas dans le notariat de numerus clausus. Seul le nombre d'offices est réglementé, ce qui est totalement justifié par la mission de service<br /> public confiée au notariat.<br /> <br /> Ce n'est donc pas en libéralisant l'installation de tous les diplômés notaires que l'on résoudra les difficultés d'accès à la profession notariale - car de notariat il n'y aura plus alors en<br /> quelques années seulement - mais bien au contraire en instaurant un numerus clausus !!!<br /> <br /> Des formations universitaires limitées en nombre et accessibles uniquement sur concours, qui dispenseraient le diplôme de notaire à un nombre d'étudiants déterminé en fonction des besoins à moyen<br /> terme de renouvellement du corps des notaires, voilà la vraie solution !<br /> <br /> Il en va en réalité de notre profession comme des autres : à défaut de pouvoir donner du travail à tout le monde, nos dirigeants encouragent la délivrance de diplômes...<br /> <br /> Pas de travail, mais des diplômes !!! La belle affaire...<br /> <br /> N'oublions pas en effet que le domaine d'activité du notariat, et le chiffe d'affaires qu'il réalise annuellement, ne sont pas extensibles !!! Nous ne sommes pas des commerçants...<br /> <br /> Combien pensez-vous qu'ils gagneront, les "notaires" français, lorsqu'ils seront 50.000 ?^^<br /> <br /> Et ce jour-là, les tentations de taper dans les fonds de clients seront bien nombreuses... Et alors, le maintien du notaire officier public ministériel ne sera plus défendable !!!
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N
Bonjour à tous,<br /> <br /> Suite à la lecture de vos témoignages que j'ai trouvés intéressants et sincères, que ce soit ceux du notaire installé ou des diplômés.<br /> Je suis moi aussi notaires installés depuis 9 ans et en toute honnêteté, la vision que présentent les diplômés notaires modérés sur ce blog me semble plus proche de la réalité que celle que rabâche<br /> les notaires titulaires.<br /> Je pense travailler entre 40 et 50 h par semaine, et prends environ 4 semaines de vacances par ans. Je ne me considère pas comme un notaire brillant mais relativement consciencieux en ce sens que<br /> je relis les actes avant les rendez vous et que je gère moi même les dossiers que je considère difficile. Beaucoup de confrère que je connais découvre le dossier au cours du rendez vous, je doute<br /> donc qu'ils travaillent vraiment 70 h. En ce qui concernent les démarches commerciales, est il normal de les valoriser alors que nous sommes des officiers publics doublement protégés par un<br /> monopole et un numerus clausus, il s'agit pour moi d'une des dérives du notariat.<br /> Sur les chiffres, je pense que les revenus donnés par l'igf sont vrais, ils correspondent en tout cas aux miens et pourtant je sais où je me situe dans l'échelle du notariat, c'est à dire dans la<br /> moyenne basse.<br /> Sur le nombre de notaire, c'est du grand foutage de gueule, si le nombre de notaire était augmenté de façon intelligente, on pourrait créer 5000 places de titulaires et c'est la responsabilité de<br /> la profession qui a doublé le nombre d étudiants.<br /> Le notariat est manipulé par les représentants des grosses études, qui veulent conserver leurs millions.<br /> Je ne souhaite pas la disparition du notariat ni catastrophe brutale, étant donné que j'ai un pret pro conséquent et des employés que j'apprécie, j'aimerais juste que de efforts soient faits, sinon<br /> ce notariat restera indéfendable et presque infréquentable.
Répondre
N
Bonjour et tout d'abord, très bonne année à tous.<br /> <br /> Pour répondre aux précédents posts, je m'étais bien entendu renseigner avant de me lancer dans le Notariat et je savais que ça ne serait pas évident. Mais je pense que l'on se fait toujours de faux<br /> espoirs et que l'on a toujours tendance à être optimiste quand ça nous arrange. Je m'étais donc persuadée que quand on faisait vraiment ses preuves dans une Étude, et que l'on avait un apport<br /> "cash" correct, on finissait toujours par être associé. Ou, au moins, si l'Etude n'avait pas les moyens pour un nouvel associé, salarié. Ce n'est malheureusement pas le cas.<br /> Je répète simplement que cette situation n'est pas normale. C'est le statut de notaire assistant qui est absurde. Dans toutes les autres professions, le numerus clausus se fait avant le diplôme,<br /> pas après. Or, on continue à créer des M2 (j'ai passé mon diplôme il y a 4 ans et entre temps, on a créé des M2), et à "diplômer Notaire" des centaines de personnes dont les 3/4 ne seront jamais<br /> notaires alors que certains le mériteraient, il faut trouver une solution.<br /> <br /> Concernant les mondanités, je suis parfaitement consciente de leur importance et de leur nécessité. Pour être honnête, si j'arrive à devenir "patronne" un jour, je pense même que c'est ce qui me<br /> demandera le plus d'efforts car je déteste les déjeuners et les cocktails.<br /> Toutefois, il y a une différence entre déjeuner avec un agent immobilier ou avec un riche client, et passer 2 heures au téléphone avec sa famille pour choisir les cadeaux de Noël.<br /> <br /> Pour être franche, je suis également d'accord avec vous sur divers points et je suis également certaine que mon point de vue changera si je deviens patronne un jour.<br /> <br /> Cependant, vous ne me ferez pas dire qu'il n'y a pas d'abus de la part d'un grand nombre de notaires, une grande volonté d'immobilisme, une grande réticence à partager, et un grand manque de<br /> reconnaissance vis à vis des collaborateurs : car, que mon patron fasse croire aux clients qu'il a travaillé sur leur dossier est normal, mais leur dire dans la foulée que si la réforme passait,<br /> ses collaborateurs, pourraient s'installer, et ce serait une catastrophe pour les clients, alors même que c'est moi qui lui sauve une bonne partie de ses dossiers, c'est honteux. De la même façon,<br /> ne plus taper tous ses actes et déléguer est normal, mais ne même pas vouloir faire un courrier ou me faire rappeler pendant ma pause déjeuner sous prétexte qu'il n'arrive pas à imprimer une<br /> attestation ne l'est pas.<br /> Et j'espère que, si je deviens patronne un jour, je ne reproduirai pas cela.<br /> <br /> Bien cordialement.
Répondre
A
BONNE ANNEE A TOUS ET QUE CHAQUE DIPLOME NOTAIRE PUISSE S'INSTALLER LIBREMENT TRES PROCHAINEMENT.
Répondre
A
<br /> <br /> Merci pour vos bons voeux. Bonne année à vous aussi et à tous ceux qui nous font l'honneur de lire et d'intervenir sur ce blog ... et beaucoup de courage et de détermination à Monsieur Macron !<br /> <br /> <br /> <br />
T
Chère Notaire Assistant,<br /> <br /> Nos analyses respectives convergent sur de nombreux points.<br /> <br /> Une précision, toutefois, qui a son importance : quand votre patron passe du temps au téléphone avec des "amis", n'oubliez pas que souvent... il travaille ; quand il prend 3 heures pour aller au<br /> resto avec un agent immobilier ou autre apporteur d'affaires potentiel, n'oubliez pas qu'en général... il travaille ; même quand il va à la chasse, au golf, à la pêche, au Rotary club ou au dernier<br /> vernissage, n'oubliez pas là non plus... qu'il travaille !<br /> <br /> Car c'est dans ces cadres là, quoi qu'on en pense, que l'on trouve les futurs clients de son étude, bien plus - vous en conviendrez et c'est d'ailleurs triste - qu'aux Restos du Cœur, au Secours<br /> Populaire ou à la Bibliothèque universitaire...<br /> <br /> Et croyez-moi si vous le voulez, ce n'est pas toujours du plaisir, ça prend du temps, souvent en dehors des heures de boulot, et ça fatigue énormément. Et pendant ce temps, vous ne voyez pas votre<br /> famille, en plus...<br /> <br /> Vous le savez, un office notarial, c'est une entreprise. Certes, particulière du fait du statut de notre profession, mais la concurrence existe, elle est bien déjà là (qu'elle soit interne à notre<br /> profession ou avec d'autres professions du droit ou du chiffre dans les secteurs qui ne relèvent pas de notre compétence exclusive).<br /> <br /> Permettez-moi de prendre un petit exemple, parmi tant d'autres que je pourrais citer : j'ai un couvreur. Un excellent couvreur. C'est un ancien compagnon, il a une cinquantaine d'années et a fondé<br /> son entreprise depuis une vingtaine d'année. Il a formé une bonne partie de ses salariés. Je lui ai fait réaliser quelques travaux de toiture dernièrement et il me confiait qu'il n'était plus monté<br /> lui-même sur un toit pour autre chose que donner des consignes ou vérifier le travail réalisé par ses ouvriers depuis plusieurs mois... Il passe son temps en réunions de chantier, rendez-vous<br /> clients, rendez-vous fournisseurs, établissements de devis et recouvrements de factures. Il en a d'ailleurs ras-le-bol...<br /> <br /> Moi-même, je me surprends déjà à dire à mes 2 collaboratrices - qui sont formidables, soit dit en passant ! - que j'aimerais faire plus de droit, rédiger plus d'actes... Bref, faire mon métier à<br /> temps plein ! Mais ce n'est pas si simple ! Si je fais cela, je rentrerai moins de dossiers, et mes collaboratrices se retrouveront bien vite au chômage technique, croyez-moi !<br /> <br /> Diriger, c'est déléguer, ne l'oublions pas...<br /> <br /> Et dire à ses clients que l'on a personnellement consacré beaucoup de temps a leurs dossiers, ce n'est jamais mentir... C'est être courtois, professionnel et - un peu ! - commercial !<br /> <br /> Tout cela pour vous dire que si vos jugements sont certainement sincères, vos analyses, elles, sont forcément biaisées par la fonction que vous occupez actuellement !!!<br /> <br /> J'en sais quelque chose : j'analysais pour partie les choses comme vous il y a encore un an à peine !<br /> <br /> Bien cordialement.
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N
Bonsoir.<br /> Pour répondre à Maitre De Ricaud, les 7 notaires dont je parlais ont, ou avaient au moment où je les ai connus : 50 ans, 46 ans, 48 ans, 49 ans, 62 ans, 41 ans et 42 ans.<br /> Soit 6 sur 7 de ce que vous qualifiez de votre génération.<br /> Et les témoignages des amis dont je parlais ne concernent pas non plus que des "vieux" notaires.<br /> Je veux bien admettre être particulièrement mal tombée. Comme je l'ai dit, il faut d'ailleurs l'espérer.<br /> Je ne doute pas non plus que vous même mouilliez la chemise. Vous m'avez l'air sincère. Pour être franche de toutes façons, quand on crée son Etude, ça doit être difficile de faire autrement.<br /> Mais de là à vouloir inverser la statistique que j'avançais, j'en doute beaucoup.<br /> Certains Notaires sont très doués pour faire croire certaines choses qui sont bien loin de la vérité. Mon patron actuel, "un jeune", il a aujourd'hui tout juste 43 ans, passe sa journée à se<br /> plaindre d'épuisement et à craindre de mourir d'une crise cardiaque avant ses 50 ans. Nos bureaux sont tellement proches et communicants que même sans le vouloir, je sais tout ce qui se passe dans<br /> le sien. Et la dernière fois qu'il m'a fait part de cette angoisse, il avait passé sa matinée à passer des coups de fil personnels et à se chercher dans les photos de la manif.<br /> Comme indiqué, même s'il est présent à l'Etude, il est tres loin de l'épuisement. Mais il est sympathique, empathique, tres chaleureux et a un charisme indéniable, et je l'ai vu à de nombreuses<br /> reprises faire croire à des clients et à des confrères qu'il avait travaillé 15 heures sur leur dossier alors que c'est moi qui avais travaillé les 15 heures, et que lui n'avait pas ouvert le<br /> dossier avant le rendez-vous.<br /> <br /> Concernant le concours, je ne pense pas qu'il soit plus biaisé qu'un autre.<br /> En revanche, je lui reproche de ne pas du tout etre suffisant.<br /> 15 places tous les ans ou ans et demi, c'est une plaisanterie.<br /> J'ai eu moi aussi une autre vie avant de commencer le droit. J'ai fait une classe prépa et il y a moins de places (proportionnellement au nombre de candidats) au concours de création qu'au concours<br /> de Normale sup.<br /> <br /> En fait, d'une façon générale, je reproche aux notaires de ne rien proposer.<br /> Il y a un problème au niveau des conditions d'accès, c'est indéniable, que ce soit de la faute des instances, du système universitaire, de la formation, ou de qui que ce soit.<br /> Une fois ce constat fait, si on a vraiment peur que le bateau coule, on lache du lest même si c'est pénible. On propose des solutions concrètes et réelles, c'est toujours mieux que de couler. Si le<br /> CSN et les chambres déployaient autant d'énergie à chercher ces solutions et à forcer les Notaires à les appliquer (comme prendre des associés), qu'à organiser des manifestations et à tout<br /> critiquer stérilement, les Notaires assistants verraient sans doute les choses autrement. Moi oui en tout cas.
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T
Et une dernière petite observation : Sérieusement, vous tous, vous ne vous étiez pas renseignés un peu avant de vous lancer dans cette voie du notariat ?<br /> <br /> Non parce qu'en ce qui me concerne, je savais parfaitement à quoi m'attendre... Le fait que le diplôme ne me garantirait pas de devenir notaire un jour n'était pas un secret d'état !!!<br /> <br /> N'oubliez pas que, chaque année, il y a plus de 2000 candidats (généralement bac+5 minimum, mais j'en connais aussi qui sont docteurs en droit...) qui passent le 1er concours d'accès à l'Ecole<br /> Nationale de la Magistrature.<br /> <br /> Or, cette année, il n'y a que 207 places... Ce nombre varie assez peu d'une année sur l'autre, même si lorsque j'ai validé mon 1er DEA, en 1999, c'était de mémoire une centaine seulement.<br /> <br /> Cela vous choque-t-il autant ?
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T
@ Notaire assistant et Diplômée notaire et au chômage :<br /> <br /> Vos ressentis - pour ne pas dire vos ressentiments - sont fréquents dans notre profession. Très souvent j'entends parler de ces notaires-patrons qui sont inaccessibles pour leurs clients et<br /> insaisissables pour leurs collaborateurs.<br /> <br /> Pour autant, je ne partage pas votre constat, ni ne confirme vos "statistiques". Les notaires que vous décrivez, je ne les connais naturellement pas personnellement, mais - car je ne doute pas de<br /> la sincérité de vos témoignages - je pense qu'ils appartiennent à un autre temps, et je parie qu'il s'agit pour l'essentiel de notaires de 60 ans et plus, dans une sorte de "pré-retraite"...<br /> <br /> Pour ma part, en tous cas, je ne connais pas de notaire de ma génération (j'ai 38 ans mais j'englobe dans ma "génération" ceux qui ont moins de 50 ans !) ayant adopté le comportement que vous<br /> décrivez ! Pas un seul !!!! Tous, sans exception, sont de vrais bosseurs, méritants et motivés, qui mouillent leurs chemises (ou leurs chemisiers !!!) et passent leurs journées au contact de leurs<br /> clients.<br /> <br /> Que ces notaires de la nouvelle génération soient méritants ne signifie naturellement pas que leurs collaborateurs, dont vous faites partie, ne le seraient pas tout autant.<br /> <br /> Et que cette nouvelle génération soit méritante ne signifie naturellement pas non plus que les notaires plus âgés ne le seraient pas, car nous connaissons tous des notaires proches de la retraite<br /> et qui n'ont jamais cessé de travailler avec sérieux.<br /> <br /> Quoi qu'il en soit, il n'aura échappé à personne que notre profession a connu depuis 15/20 ans une profonde mutation. L'image de l'étude notariale comprenant un vieux notaire assisté d'un<br /> principal, d'une secrétaire et d'un comptable-taxateur est loin derrière nous.<br /> <br /> La complexité croissante de notre métier a imposé cette mutation, et je trouve regrettable que ce soit justement aujourd'hui, alors que le notariat s'est adapté et s'est modernisé, que l'on décide<br /> de le mettre à mort.<br /> <br /> Car c'est bien d'une mise à mort dont il est question, quoi qu'en pense certains "optimistes" qui s'expriment sur ce blog.<br /> <br /> Une bonne et saine évolution du notariat passe par un renforcement des études existantes (imposons aux notaires de s'associer à partir d'un certain chiffre d'affaires et/ou volume d'actes !), non<br /> par une dilution via de multiples petites créations qui n'auront pour résultat que de paupériser le notariat.<br /> <br /> N'oubliez pas : Diviser pour mieux régner ! Puis appauvrir pour mieux détruire...<br /> <br /> Ps : @ Diplômée notaire et au chômage : Vous ne croyez pas à l'objectivité du concours. Soit. Nous sommes des êtres humains, non des machines, et donc par définition un concours ne peut jamais être<br /> totalement objectif ! Il y a nécessairement un aléa quant à notre aptitude à traiter tel ou tel sujet. Il y a de même un aléa quant à l'appréciation que tel ou tel correcteur fera de votre travail<br /> (j'en sais quelque chose : dans une précédente vie d'assistant à la fac, j'ai corrigé des milliers et des milliers de copies, fait passer de nombreux oraux, etc.). Mais ceci étant dit, je peux<br /> témoigner que, reçu 3ème au concours de l'année dernière (ce dont je ne tire d'ailleurs aucune gloire, convaincu que je l'aurais probablement raté une autre année !), et ayant eu de nombreuses<br /> occasions de fréquenter et d'échanger avec les 15 autres lauréats de cette promotion, je n'ai strictement rien perçu qui aurait pu, même de très loin, me sembler louche ! Et croyez-moi, sans citer<br /> de nom, il y avait par ailleurs "dans les choux" un certain nombre de notaires titulaires renommés et déjà très bien installés, dont on peut penser qu'ils disposent de puissants réseaux au sein de<br /> la profession ! Et pourtant...
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T
Votre témoignage est le mien ... votre histoire est la mienne, mon histoire est la même, et malheureusement celle de nombreux de mes amis diplômés.<br /> <br /> J'ai connu trois notaires ...<br /> Le premier était un vrai chef d'entreprise qui parvenait à développer de manière très importante son étude, était à l'écoute des employés et des clients. 40 ans, assez bon juriste.<br /> Le second était âgé, il déléguait tout, était au courant de rien et recevait peu de rendez vous. Juridiquement très limite.<br /> Le troisième ... la 50ène, a l'impression de tout gérer mais brasse du vent, 13 semaines de congés par an, de long week end chasse mais pour le bien de l'étude car il ramène à priori des clients.<br /> Juridiquement assez moyen.<br /> <br /> Résumé :<br /> 10 ans d’expérience, 2300 Euros par mois (sans augmentation particulière possible dans l'étude actuelle ou ailleurs), une promesse d'association qui n'a pas abouti et je suis aujourd'hui au fond du<br /> trou professionnellement, sans trop savoir de quoi mon avenir sera fait.<br /> Cette réforme est un espoir, même si je sais au fond de moi qu'elle n'a que peu de chance d'aboutir vers un futur vraiment différent.<br /> <br /> J'ai tenté moi aussi le concours cette année ... nous étions très nombreux (428 me semble t il) pour moins de 20 places. Un sujet très spécifique sur de la promotion immobilière, et un autre sujet<br /> "le contrat de droit privé à travers le temps". Bref, aujourd'hui, personne ne peut s'y présenter sereinement.<br /> <br /> Entre cette difficulté insensée (de part la complexité du concours, le nombre de candidat), la difficulté d'une création et la délocalisation en cas de miracle, une création est elle une réelle<br /> alternative pour un diplômé avec bac +8 et souvent de longues années d'expérience. Méritons nous un tel traitement?<br /> <br /> A trop vouloir conserver ses acquits, le notariat risque un jour ou l'autre de tout perdre ... l'ouverture interne n'a pas eu lieu et n'aura pas lieu, sauf de manière forcée. Le problème est que si<br /> l'ouverture est vraiment libéralisée un jour (notamment à d'autres professionnels pour le domaine immobilier), le notariat perdra tout puisque ces professionnels auront une armée formée à recruter<br /> pour proposer un service optimale immédiatement.
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D
Très juste témoignage de Notaire Assistant. Merci d'avoir pris le temps de décrire votre parcours.<br /> <br /> Je ne suis pas de PARIS mais de province et malheureusement je fais le même constat.<br /> <br /> J'ai huit ans d'expérience et ai connu 10 notaires employeurs. Seuls trois ou quatre exerçaient le notariat tel que je le conçois (lecture des actes avec le clerc en charge du dossier avant la<br /> signature avec les vérifications qui s'imposent, etc...) et j'ai été formée par eux, heureusement pour moi!!! Et je n'ai rencontré que trois bons chefs d'entreprise et manager, les autres ont de<br /> gros progrès à faire et devraient se former sur la gestion du personnel.<br /> <br /> J'ai également foi en cette profession et pense qu'il y a de vrais bons notaires.<br /> <br /> Il est vrai que nous ne sommes pas encore de l'autre côté (notaire chef d'entreprise) et que nous n'avons pas encore la même dimension de la profession, mais je pense qu'il est possible de<br /> pratiquer le notariat traditionnel de nos jours en ne développant pas trop l'étude, tous les notaires qui ont plus de dix salariés ne peuvent pas dire qu"ils suivent leurs dossiers, ce serait<br /> mensonger.<br /> <br /> Paris ou Province c'est pareil!!! Il s'agit d'état d'esprit, soit on est consciencieux et professionnel, soit on ne l'est pas.<br /> <br /> Que ces notaires, que vous décrivez agissent de la sorte, c'est leur droit, mais qu'ils aillent manifester en faisant croire qu"ils se tuent à la tâche et qu'ils ne gagnent pas d'argent, est<br /> intolérable et un véritable manque de respect pour tous les notaires qui eux, travaillent véritablement et tous les collaborateurs qui (pour certains d'entre eux), travaillent sans compter pour des<br /> rémunérations médiocres et sans considération (et je parle en connaissance de cause).<br /> C'est vraiment cela qui est révoltant.<br /> <br /> Je souhaite également m'installer mais actuellement rien n'est possible.<br /> <br /> J'ai également passé le concours, et comme vous, le mauvais sujet est tombé.<br /> <br /> Mais je ne crois pas à l'objectivité de ce concours.<br /> <br /> Bon courage à vous
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L
Notaire Assistant : j'ai connu les mêmes que vous, 2.200 euros net par mois sur 13 mois (c'est la convention collective - on peut parler en brut pour gonfler les chiffres M. Del Ponte mais un<br /> salarié parle en net) pour 50 heures par semaine minimum et les insultes en primes... quand le patron était là !
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N
Bonjour à tous.<br /> Je suis Notaire assistant, en région parisienne, j'ai débuté il y a 4 ans et demi maintenant, désireuse de pouvoir devenir un jour, et le plus rapidement possible, Notaire titulaire, et je ne peux<br /> pas m'empêcher de réagir en lisant certaines réactions.<br /> Il est vrai que les articles ou commentaires de ce blog sont parfois exagérés, ou non à propos, j'en conviens, mais les commentaires des Notaires qui participent le sont tout autant.<br /> J'ai connu, depuis le début de ma carrière 7 Notaires, par suite de stages ou de postes occupés dans leurs Etudes et pas un seul des 7 ne correspond à la description que vous en faites : pas un<br /> seul ne travaille 60 ou 65 heures par semaine, mais entre 20 et 40 heures, pas un seul ne s'occupe ni ne connait réellement ses dossiers, 5 sur les 7 ne savent même pas comment ouvrir un courrier<br /> ou un acte dans leur logiciel.<br /> Mes patrons actuels sont "les moins pires" de tous les Notaires que j'ai connus, puisque ce sont eux qui travaillent le plus (40 heures par semaine), et qui gagnent le moins (entre 13.000,00 et<br /> 15.000,00 € net par mois).<br /> Mais quand on y regarde de plus près, on s'aperçoit qu'ils font 40 heures de présence, mais doivent réellement travailler à peine 30 sur les 40. Ils ne connaissent pas leurs dossiers : quand un<br /> client pose une question pendant un rendez-vous de signature, mon employeur amène le client en question dans mon bureau pour que je puisse lui répondre. Quand j'essaie de les briefer sur les<br /> dossiers, ils n'écoutent pas le premier mot de ce que je dis. Et ils n'hésitent pas à me faire tenir tous leurs rendez-vous de la journée (je suis habilitée) quand ils décident brutalement de<br /> partir en weekend.<br /> Je fais également les 40h par semaine, souvent plus. Les clients eux-mêmes, ont dit à plusieurs reprises à mon patron, qu'ils préféraient quand je tenais le rendez-vous, car on sentait que je<br /> connaissais parfaitement leur cas. Je suis payée 2.300,00 € net par mois. Je n'ai aucune prime, aucun RTT, aucun paiement de mes heures supplémentaires, et pire encore, aucune reconnaissance. J'ai<br /> mon diplôme aussi. J'ai eu mon Bac avec mention TB, chacune de mes années de fac et semestrialiés avec mentions, toujours classée parmi les 1ers, j'ai été formée à la dure par une clerc "ancienne<br /> génération" qui m'a appris, dans la douleur, la rigueur et l'organisation, et m'a donné une compétence généraliste, dans vraiment 95% des sujets intéressants le Notariat. Je suis totalement dévouée<br /> et investie dans mon travail. J'étais prête à entrer dans la profession dans les règles, en payant le prix, ou en passant le concours. Quand j'ai écrit à des dizaines et des dizaines d'Etudes pour<br /> espérer évoluer, je n'ai eu aucune réponse. Quand j'ai demandé à mes patrons actuels, ils m'ont ri au nez. J'ai passé le concours pour la 1ère fois cette année (l'année dernière, on ne m'avait pas<br /> accordé les jours de congé nécessaires), et j'ai eu la malchance que le sujet pratique tombe exclusivement sur les 5% du domaine de compétence du Notariat que je ne maîtrise pas.<br /> Je pense que vous pourrez quand même comprendre un certain agaçement de ma part.<br /> Et encore, je répète que mes patrons actuel sont plutôt "biens" : mes précédents patrons, ayant tous les deux repris l'Etude de leurs pères, étaient présents 20 heures par semaine, refusaient 3<br /> fois sur 4 de recevoir leurs clients, et gagnaient 20.000,00 € par mois.<br /> Vous comparez avec les professions médicales : je connais bien ce domaine, mes parents exercent tous deux une profession médicale en libéral. Ils gagnent en effet chacun entre 5.000 et 6.000 euros<br /> par mois et je reconnais que certains de leurs confrères gagnent encore bien plus. Mais ils sont debout toute la journée, mettent les mains "dans le camboui", ne s'arrêtent pas un instant. S'ils ne<br /> sont pas là, personne ne reçoit à leur place, et le chiffre, c'est 0. Ils n'ont ni secrétaire, ni comptable, ni collaborateur. S'ils se comportaient comme les Notaires que j'ai connus, ils se<br /> contenteraient de voir le patient une 1ère fois 10 minutes, sans s'en approcher, de dire grosso modo ce qu'il convient de faire, puis ils refileraient le bébé à un collaborateur, qui détecterait<br /> d'autres problèmes, qui ferait tout le boulot, qui verrait le patient 5 fois s'il le faut, puis ils reviendraient à la fin, une fois le patient guéri, pour vérifier, sans rentrer dans les détails,<br /> que tout a été fait, et réclameraient le chèque. Je peux vous garantir que c'est loin d'être le cas.<br /> Je veux bien admettre que tous les Notaires ne sont pas comme ça, il faut d'ailleurs l'espérer. Et je ne doute pas un seul instant que quand on crée son Etude (Maître De Ricaud, j'ai lu et j'admire<br /> très sincèrement votre parcours), on soit à des milliers d'années lumière de ce que j'ai décrit. Peut être aussi qu'il y a une grosse différence entre le Notariat de Paris et de province.<br /> Mais si je prends en compte mon unique expérience, et ce que m'ont décrit les 4 ou 5 camarades de Master avec lesquels je suis restée en proche contact, on a l'impression que les Notaires<br /> "corrects" constituent l'exception, ce qui est bien regrettable, car je n'ai rien, bien au contraire, contre les gens qui réussissent, mais seulement s'ils le méritent vraiment.
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A
Des salariés qui ont fait 8 ans d'études et qui sont payés 2000 euros par mois??<br /> Les salariés qui ont fait 8 ans d'etudes sont diplômés notaire, et en tant que tel classés au minimum c1 (au minimum), soit une remunération brute de 2880 euros sur 13 mois ( 3120 quand on ramène<br /> sur 12).<br /> Dans le pire des cas, on a donc une différence de plus de 50% sur les chiffres annoncés... Les salaires peuvent monter bien plus haut pour les plus courageux et les meilleurs notaires<br /> assistants.<br /> Par ailleurs, dans le notariat, il n'y a pas de tout petit salaire, meme l'archiviste non qualifié, gagnera plus que le smic, les cdi sont la normes, les licenciements rares, et la caisse de<br /> retraite avantageuse...<br /> Bref faire passer les notaires pour des vilains patrons qui exploitent leur salariés, c'est tout simplement de la désinformation.
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T
Mais qu'est-ce qu'il me tarde de vous voir tous "patrons" !!!<br /> <br /> Je suis notaire depuis quelques mois seulement, titulaire d'un office créé et attribué sur concours.<br /> <br /> Je suis donc désormais un nanti, un rentier.<br /> <br /> Pourtant, d'après mon prévisionnel, et malgré le fait que je n'ai pas eu à payer ma charge (mon endettement - déjà suffisamment lourd - ne concerne que mes aménagements, mon équipement et mon<br /> besoin de trésorerie), je devrais pouvoir espérer me payer (nonobstant le projet de réforme naturellement) l'équivalent de mon dernier salaire de notaire assistant dans environ... 3 ans !!!<br /> <br /> Il est vrai que j'étais un salarié nanti (je touchais 3.800€ nets par mois avec le 13ème mois) !<br /> <br /> Et bien croyez-moi, il m'arrive souvent de me demander, en revenant à mon étude le week-end après une semaine de 60 heures : MAIS DANS QUELLE GALÈRE T'ES-TU EMBARQUÉE ?<br /> <br /> Alors, de grâce : modérez un peu vos propos, et ayez un peu plus de respect et de considération pour les notaires en charge ! Car pour l'immense majorité des notaires (et les "fils de" travaillent<br /> dur aussi !), il s'agit bien d'une CHARGE, et non d'une RENTE...
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L
Et un salarié qui gagne 2000 euros par mois après 8 ans d'étude ? A qui on fait miroiter une association pendant des années pour qu'il travaille plus "sans gagner plus"... pour finalement associer<br /> le fils du préfet ou le neveu d'un confrère ? C'est plutôt ahurissant mais dans l'autre sens...
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F
Le notaire jouit d une rente de situation. C est en cela que certains le qualifient de rentier. Cela signifie qu il<br /> occupe une situation privilégiée. En économie, la rente est un surplus de revenu induit par l'inélasticité d un marché non ouvert a la concurrence.
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S
Rhôôôô le CSN combat le projet Macron et communique auprès des notaires ?!?!?!<br /> Quel scoop ! Merci avocats.notaires.over-blog.com ! Et vivement que les privilèges de ces rentiers nantis soient abolis ; qui sait ce que ces gens là seraient encore capables de faire, ils ne<br /> reculent devant aucune infamie !!!!
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A
<br /> <br /> Le niveau de votre commentaire ne contribue pas à améliorer l'image de la profession. Mais si ça vous fait du bien !<br /> <br /> <br /> <br />
A
18000 euros par mois... Admetttons le chiffre, qui est probablement gonflé.<br /> J'avais lu 13000 dans le rapport igf...Après impots sur le revenu il doit en rester grosso modo 12000 euros. On retire le remboursement du pret (apres amortissement, c'est la remuneration du<br /> capital et non plus un salaire), disons environ 6000 euros (emprunt de 800.000 euros sur 15 ans a 3%).<br /> Il reste donc 6000 euros,<br /> Pour un gars qui bosse 60-65 heures par semaine, qui embauche 8-9 salariés, qui assume une responsabilité civile et penale, qui a fait 8 ans d'etudes: ou est la rente?<br /> Revenus confortables mais rien d'ahurissant.<br /> On connait des tonnes de commerciaux, d'entrepreneur, de toubib qui ont des revenus equivalents
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A
<br /> <br /> Le tarif ne pose pas problème puisqu'il peut être modifié à chaque instant par décret.<br /> <br /> <br /> Chacun a bien compris que le point clé de la réforme engagée est la liberté d'installation.<br /> <br /> <br /> <br />
G
Bonjour, comment appelez-vous une profession avec un revenu mensuel moyen de l'ordre de 18 000€ (Insee), qui peut emprunter 100% à la CDC pour acheter son étude et qui a le monopole sur un grand<br /> nombre d'actes (réalités actuelles) pour ma part j'appelle cela un rentier ! Où est là prise de risque ?
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T
Merci pour cet enrichissant article, je travaille dans le milieu des affaires en tant que salarié, et sincèrement j'y ai pu apprendre beaucoup de chose
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T
ERRATUM : Oups ! "les notaires de France vous apparaîtronT" ! A la 3ème personne du pluriel, c'est tout de suite plus chic...;-)
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T
Oh oh oh oooooh arrêtez-donc, vous autres ! Cessez de tenter de nous faire croire que vous pensiez vivre au pays des Bisounours !!! C'est ridicule... Ou si ce genre-là de "soft-lobbying" vous<br /> impressionne, c'est que vous êtes vraiment naïfs !<br /> <br /> Vous prônez une "liberté" à l'anglo-saxonne et voulez-nous faire croire que vous découvrez ce qu'est le lobbying ?<br /> <br /> Allez donc faire un stage de quelques jours seulement comme attaché parlementaire en Grande-Bretagne ou aux Etats-Unis, et les notaires de France - avec leurs kits de communication diaboliques... -<br /> vous apparaîtrons alors comme de biens sages petits enfants de cœur !!!<br /> <br /> Vous êtes des comiques, en fait. Je n'avais pas compris, au début... ;-)
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N
Nous aussi, diplômés notaire, prenons le CSN au mot et agissons rapidement avant le 7 janvier, contactons nos élus pour faire entendre notre voix, le temps presse !!!
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F
Mission : récupérer les "kits" de com du CSN et les envoyer à la presse en soulignant le ridicule.
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N
Adressez une copie de ce mail à tous les parlementaires, qu'ils voient la réalité des choses et statuent en connaissance de cause...
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A
Merci Mme UNTERMAIER...........
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A
<br /> <br /> Mme Untermaier, en bonne politicienne qu'elle est, tient un double langage et fait tout ce qu'elle peut pour que rien ne change !<br /> <br /> <br /> <br />
C
Édifiant. Le CSN rédigerait les amendements! Quelle conception de la démocratie véhicule t il? Pas étonnant qu'il soit proche de la Chine!
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