LES MAUVAISES IDEES DE LA BAI DES NOTAIRES
Un correspondant nous fait parvenir cet extrait de la « boîte à idées » des notaires :
«La fin des notaires stagiaires si la réforme passe :
Il faut expliquer à MACRON que si demain la liberté d'installation est votée nous ne prendrons plus de notaires stagiaires en stage et formation car ils vont devenir des concurrents qui pourront s'installer librement en face de nos études.
Donc plus de stagiaires malheureusement.
Le but de la loi n'est-il pas l'ouverture aux jeunes ? Loupé.
B.F.
Il faut surtout arrêter d'intervenir pour la formation des futurs confrères dans les IMN, CFPN et autres. Laissons faire les universitaires …
M.I.
Tout cela est bien mais ne suffit pas.
Il faut arrêter de fabriquer des diplômés notaires dans les CFPN.
La seule voie sera la voie universitaires (comme pour les avocats) et là bien sur : plus de stage.
Je souhaite bien courage à MACRON et Consorts pour ouvrir la profession à la jeunesse.
Je souhaite bien du courage à cette dernière pour accéder à notre métier.
C'est très certainement égoïste de réagir de la sorte mais je crois que nous sommes beaucoup d'entre nous en situation de survie.
D.V.
C'est surtout les DSN qu'il faut supprimer, c'est là qu'est le problème principal de surpopulation.
F.F.
Pas possible c'est l'Université et pas la profession. En revanche il faut arrêter de collaborer.
M.I.
Bien si, justement . Il faut réformer la formation pour retirer à l'université la possibilité de former les notaires. Sinon, on va dans le mur, effectivement. C'est à la profession de former in fine les notaires (après un cursus universitaire bien sûr). Mais un simple diplôme universitaire ne devrait pas permettre une installation.
F.F.
Ca va être compliqué d'expliquer cela au ministre en cause. En revanche on peut refuser de siéger au jury.
M.I.
Elle est belle la confraternité !
S.D. »
Ces officiers publics n'auraient-ils pas oublié que les décisions qu'ils envisagent au sujet de la formation de leurs futurs confrères ou successeurs ne leur appartiennent pas ?
Ils ne sont que les délégataires très précaires d'un service public qui peut leur être retiré et confié à d'autres.
Contrairement à l'idée qu'ils en ont, ils ne maîtrisent rien et leur situation - et leur avenir - ne dépendent que de décisions du gouvernement et de l'Assemblée nationale.
Il semble bien que cette période de réforme du statut des notaires, que la corporation vit très mal, ait fait perdre toute lucidité à certains au point que leur BAI ne soit plus qu'une « boîte à mauvaises idées ».