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26 juin 2019 3 26 /06 /juin /2019 14:29

 

Les précisions de Wikipedia :
Statut sous le régime de Vichy :
La Marseillaise reste l'hymne principal de la France durant cette période[13],[14] et tient une place prépondérante, illustrant la volonté du régime de ne pas abandonner les symboles nationaux à la Résistance[15]. Mais elle n'est pas officiellement désignée par écrit comme l'hymne national[16]. Elle est souvent suivie, dans la zone Sud — l'occupant interdisant La Marseillaise en zone Nord[17] — de Maréchal, nous voilà !, qui devient l'hymne officieux de l'État français. Maréchal, nous voilà ! est régulièrement diffusée sur les ondes de Radio-Paris et de la Radio nationale[5]. Elle est jouée dans l'ensemble des territoires de la France et de l'Empire ; c'est le cas en particulier dans la plupart des écoles mais aussi dans les chantiers de jeunesse[18], les casernes et les meetings de la Milice française[5].
Le refrain seul montre déjà combien cette chanson participe largement au culte de la personnalité créé autour de Pétain dès 1940[19] :
« Maréchal, nous voilà ! / Devant toi le sauveur de la France / Nous jurons, nous les gars / De servir et de suivre tes pas / Maréchal nous voilà ! / Tu nous a redonné l’espérance / La Patrie renaîtra Maréchal, Maréchal / Nous voilà ! »


 

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commentaires

V
l'hymne européen ? Voir américain ou chinois ?
Répondre
A
Un hymne "national" du notariat français rappelle quand même bigrement l'hymne au Maréchal Pétain ("Maréchal, Nous Voilà !"). <br /> Ce serait, en quelque sorte, un retour aux sources : le CNS n'a-t-il pas été créé, en 1941, par ce même Maréchal Pétain, pour que cette instance représentative nationale exerce son autorité sur les notaires de France, appelés à mettre en "actes authentiques" la spoliation des Juifs (l' "aryanisation économique"). <br /> Et ceci, pas seulement pour les "ventes forcées" des immeubles, mais aussi des fonds de commerce et des titres de sociétés.<br /> Cet hymne du notariat français apparaît ainsi comme un curieux bégaiement de l'Histoire. <br /> Comment s'en étonner, quand on connaît la résistance obstinée au changement de cette corporation, et tous les procédés mis en oeuvre pour s'opposer aux incontournables réformes (voir, entre autres, la toute récente affaire de "cartel" sanctionnée par l'ADLC). <br /> On pourrait en parler longuement.